Says Guyau, in the preface to his Vers d’un philosophe:
Il y a deux écoles en poésie : l’une recherche la vérité de la pensée, la sincérité de l’émotion, le naturel et la fidélité parfaite de l’expression, qui font qu’au lieu d’un auteur ” on trouve un homme ” : pour cette école, pas de poésie possible sans une idée et un sentiment qui soient vraiment pensés et sentis. Pour d’autres, au contraire, la vérité du fond et la valeur des idées sont chose accessoire dans la poésie : le tissu brillant de ses fictions n’a rien de commun ni avec la philosophie ni avec la science ; c’est un jeu d’imagination et de style, un ravissant mensonge dont personne ne doit être dupe, surtout le poète.
This division, which seems more precise than the traditional literary schools, and which can be easily extended to the other arts, summarizes artists in two groups: the true and the artificial. The only possible caveat consists in saying that, in many cases, the imagined emotion can be a felt emotion, that is, the imagination, as strong as it is, is worth as experience. For the rest, it is to admit that there are those who make art out of expressive necessity, those for whom a life without art is absolutely unjustified, absolutely impossible; and there are those for whom art is an entertainment and an exhibition. That is enough.